Colonne

Nous sommes arrivés à la fin de l’année de jubilée 2019 consacrée à Karl Barth et nous nous demandons : qu’en reste-t-il? Déjà en 1922, Barth écrivait : « Toutes mes pensées gravitaient autour d’un point qui, dans le Nouveau Testament, s’appelle : Jésus-Christ » (La Parole de Dieu, tâche de la théologie, 229). Sa foi en Jésus l’a fait traverser tous les péchés, les errements et les tourments de sa vie. Parce que Jésus est entièrement Dieu et entièrement humain, notre Sauveur, mort et ressuscité. Dans l’une de ses dernières interviews, en novembre 1968, Barth résuma sa théologie de la façon suivante : « Le dernier mot que j’ai à dire en tant que théologien, et aussi en tant que politicien, ce n’est pas un concept comme “la grâce“, mais un nom : Jésus Christ. Il est la grâce, et il est la dernière chose, par-delà le monde et l’Église, et par-delà la théologie. Nous ne pouvons pas simplement le “prendre“. Mais nous avons à faire à lui. Et ce que je me suis efforcé de faire tout du long de ma longue vie, et de plus en plus, c’était de faire ressortir ce nom et de dire : là […]. C’est aussi là que se trouve la motivation pour le travail, pour le combat, aussi la motivation pour la communauté, pour les co-humains. Là se trouve tout ce que, avec faiblesse et folie, j’ai essayé dans ma vie. Mais c’est là ». C’est ainsi qu’est localisée la plus grande force et ce qui demeure pour nous de la théologie riche et variée de Barth : la foi en Jésus Christ.

Michael Freiburghaus

Nous arrivons à fin 2019, l’année jubilaire de Karl Barth et l’on peut se demander ce qu’il en reste ? En 1922 déjà, Barth écrivait : « Toutes mes pensées gravitaient autour d’un point, celui qui, dans le Nouveau Testament, s’appelle Jésus-Christ » (La Parole de Dieu, tâche de la théologie, 218).

Karl Barth a traversé tous les péchés, les errements et les tourments de sa vie par sa foi en Jésus. Pourquoi ? Parce que Jésus est entièrement Dieu et, en même temps, entièrement homme, notre Sauveur, mort et ressuscité pour nous. Dans l’une des dernières interviews qu’il a données, en novembre 1968, Barth résume ainsi sa théologie : « Le dernier mot que j’ai à dire comme théologien mais aussi comme politicien, n’est pas un concept, comme celui de « la grâce », mais un nom : Jésus-Christ. Il est grâce, et il est l’Ultime, au-delà du monde et de l’Église, et au-delà de la théologie. Nous ne pouvons pas simplement l’« appréhender ». Mais nous avons à faire à lui. Durant toute ma longue vie, je me suis efforcé, aujourd’hui encore plus qu’hier, de mettre ce nom en avant et de dire : là […]. C’est de là aussi que vient l’impulsion à travailler, à combattre, de là aussi que vient celle à former une communauté, à entrer en lien avec autrui. Là se trouve tout ce que j’ai tenté au cours de ma vie, dans ma faiblesse et ma folie. Tout est là ».

C’est là aussi que réside la plus grande force et ce qui demeure pour nous de la théologie riche et variée de Karl Barth : la foi en Jésus Christ.

Michael Freiburghaus